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Salon linux open source : le mouvement noSQL

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La semaine dernière, je suis allée au salon « solutions linux open source ». J’ai participé à des conférences. Une en particulier a retenu mon attention : « le mouvement noSQL ».  Connaissez-vous ce mouvement qui pourrait prédire la fin des SGBD relationnels classiques?

Avec le développement d’Internet, les besoins en lecture/écriture et stockage ont sensiblement augmentés. En effet les sites comme twitter, facebook doivent répondre à ces problématiques de temps de réponse quasi instantané ainsi que d’écriture et stockage de données massif (photos, messages, commentaires…)

C’est dans ce genre de problématiques que les SGBD classiques ne sont plus les outils les plus adaptés. Poussés dans des situations extrêmes, il fallait une nouvelle façon de faire et c’est ainsi que le « noSQL » est né!

SGBD relationnel NoSQL : non relationnel
Transaction ACID :
* Atomicité : une transaction doit être soit complètement validée soit complètement annulée.
* Cohérence : une transaction ne peut pas laisser la base de données dans un état incohérent.
* Isolation : une transaction ne peut voir aucune autre transaction en cours d’exécution.
* Durabilité : après que le client ait été informé du succès de la transaction, les résultats de celle-ci ne disparaîtront pas.
voir wikipedia
théorème de CAP:
*Cohérence : celui-ci est différent de celui des contraintes ACID.Le but est d’avoir la même information entre 2 intervalles de lecture très rapprochés
*Disponibilité : il faut que la lecture des données soit toujours possible
*Panne tolérance : bien gérer les serveurs pour que s’il y en a qui tombent l’information soit toujours récupérable quelque part sur un autre serveur.
mécanisme assurant la cohérence couteux, protection contre la corruption, index, trigger rendent la scalibilité difficile limitation ou inexistence de ces mécanismes (index, trigger…)car le but n’est pas d’être focalisé sur la structure, sur la cohérence des données car c’est une perte de temps et de disponibilité
notion de table, de clef primaire le type de stockage est sous forme (clé, valeur). Chaque clef est unique dans la base de données. Les données ne sont pas structurées et la cohérence n’est pas vérifiée
pour interroger la base de données utilisation du langage SQL plus de langage SQL. On interroge la base de données grâce à une API (en Javascript par exemple) offrant 3 opérations de base : get, set, delete. Pour des requêtes un peu plus complexes on passera par des fonctions MapReduce voir wikipedia
les données sont toujours cohérentes il y a plusieurs niveaux de cohérences proposés (Exemple: si tous les commentaires d’un article ne sont pas présents sur la page d’une lecture à l’autre ce n’est pas très grave pour l’utilisateur)

Pour plus d’informations sur ce mouvement, je vous redirige vers nosql-database.org.

Actuellement facebook utilise la base de données noSQL cassandra, Google  hypertable. Ce mouvement est en train de monter, alors est-ce l’avenir pour les bases de données liées aux contraintes d’internet?  Est-ce que la BI va profiter de ce genre de technologie dans l’avenir pour répondre aux demandes d’analyses toujours plus rapidement en utilisant toujours plus de gros volumes de données?

Qu’en pensez-vous?

2 Commentaires

  1. Effectivement dans le monde du Web et du développement d’appli, ils ont besoin d’une alternative au SGBDR. Car, par exemple, quand on transforme un héritage en schéma relationnel, on voit bien que cela va être « groumand » pour le SGBD.

    Par contre en ce qui concerne le décisionnel, il me semble que les SGBDR sont bien adaptés à l’interrogation des données.

    Mais bon, à voir, peut être que NoSQL apportera également des plus à la BI.

    En tout cas, merci pour l’article car je ne connaissais pas cette technologie.

  2. Merci à vous pour votre commentaire. Pour le fait que le NoSQL touche la BI, je pense que dans un futur lointain, nos entrepôts de données auront peut-être besoin de ce genre de technologie…A cause des contraintes citées dans l’article

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