BI experience

BI personnelle ou BI d’entreprise?

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Une des sessions des techdays m’a permis de mieux comprendre l’utilisation  des cubes (AS), du modèle tabulaire et de powerpivot.

Petit historique :


Année Outil Technologie
1998 OLAP services SQL Server 7.0
2000 Analyse services (avec ajout d’une brique datamining) SQL Server 2000
2005 Analyse services UDM (KPI, XMLA moteur plus robuste) SQL Server 2005
2008 pas d’évolution particulière de ces outils SQL Server 2008
2008 apparition de l’outil powerpivot SQL Server 2008R2
2012 apparition du modèle BISM SQL Server 2012

Microsoft propose donc l’exploitation de 3 outils : Powerpivot, cube OLAP, modèle tabulaire. Mais dans quels cas utiliser l’un ou l’autre?

La BI Personnelle :

Si les utilisateurs finaux ont besoin de croiser des données (pour un volume allant jusqu’à 4Go) mais qu’ils n’ont pas de budget ni le temps de lancer un projet informatique, l’outil PowerPivot est la solution. L’utilisateur pourra télécharger gratuitement un addin pour Excel ou s’il a Sharepoint, utiliser Excel Services pour le faire (en installant powerpivot for sharepoint). Grâce au moteur Vertipaq, des données chargées dans un fichier Excel seront montées en mémoire. L’utilisateur fonctionnel aura ensuite accès aux fonctionnalités d’Excel et plus avec le langage DAX.

La version 2012 de powerPivot a certaines fonctionnalités en plus, notamment le fait de pouvoir faire:

  • des mesures calculées
  • des hiérarchies (juste au niveau de la représentation des données donc moins puissant que dans AS)
  • des KPI

La BI d’Entreprise :

Pour une exploitation des données plus sécurisée, plus contrôlée, plus robuste un projet  de type BI d’entreprise pourra être mis en place.

2 possibilités s’offrent à nous :

  • mettre en place des cubes multidimensionnels avec l’exploitation du langage MDX
  • mettre en place des modèles tabulaires avec l’exploitation du langage DAX.

Le cube multidimensionnel :

Tout d’abord il faut savoir que les cubes AS ont un stockage physique et une mise en cache. Ce système peut accueillir des Téras de données. Cette technologie permet de gérer des navigations dans les données complexes et répond à des demandes intenses d’ aggrégation de  chiffres.

Exemple : j’ai un plan comptable. Certains indicateurs s’additionnent, d’autres se soustraits et d’autres ne sont pas pris en compte (Le parent n’est pas forcement la somme des enfants. Le petit nom anglais : CustomRollup, UnaryOperations). L’agrégation des données pourra donc être très précise et paramétrée. De plus on pourra donner aux utilisateurs la possibilité d’ écrire directement dans le cube (writeBack) pour faire des simulations. D’autres fonctionnalités singulières au cube AS : Default Members, NameSets, Scope Assignments, relations plusieurs à plusieurs vous feront pencher vers l’utilisation d’un cube multidimentionnel.

Le modèle tabulaire :

Concernant la couche sémantique BISM ou autrement dit le modèle tabulaire, si vous avez des contraintes de temps pour le développement un peu court, que le volume de données ne dépasse pas une centaine de giga, que les utilisateurs ne connaissent pas bien leur chemin d’analyse, cette technologie vous conviendra.

Cette technologie sera beaucoup plus performante pour les demandes de chiffres sur une granularité fine par les utilisateurs. En effet le cube AS sera plus performant sur des demandes d’agrégation et beaucoup moins performant quand l’utilisateur voudra aller dans le détail de l’information. C’est dans ces cas d’utilisation que le modèle tabulaire prendra tout son sens.

Monter un modèle tabulaire ressemble au montage d’un powerpivot.

Ce modèle propose un partitionnement (même si le stockage des données se fait en mémoire vive) car un modèle tabulaire se process comme un cube multidimensionnel. On pourra mettre en place une sécurité comme sur AS mais en un peu moins poussée. Les démarches de développement sont sensiblement similaire au développement d’un cube AS.

Et il ne faut pas oublier que le modèle tabulaire peut être la source de l’outil powerView dans Sharepoint  qui permet de faire des jolis dashboards  et sur un powerPoint de continuer à naviguer dans les données même après export de sharepoint.

J’espère avoir bien retransmis ce que j’ai pu apprendre lors de cette session des techdays. J’attends vos retours!

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